Santé sécurité au travail
jeudi 19 février 2009
Évitez le piège à souris
Si vous êtes assis à un ordinateur, vous utilisez sans doute une souris. Ce petit dispositif de pointage manuel a transformé notre façon d'utiliser les ordinateurs. Depuis le lancement de la technologie Windows dans les années 1990, les logiciels exigeant l'utilisation de la souris sont incontournables pour le travail de bureau. Il s'agit d'un objet ingénieux qui effectue des tâches complexes ' d'un seul clic '. La souris, cependant, présente des inconvénients. Elle exige l'utilisation des petits muscles de la main, des doigts et du pouce afin de répéter les mêmes mouvements précis tout au long de la journée et, dans le cas des travailleurs de bureau, chaque jour.
L'utilisation d'une souris peut causer de la douleur dans la main, le poignet, l'avant-bras et le coude. Des nodules et des kystes ganglionnaires peuvent se former le long des articulations et des tendons. L'utilisation intensive de la souris peut causer également de l'engourdissement et une sensation de fourmillement dans le pouce et l'index, et peut entraîner le syndrome du canal carpien.
Le problème s'aggrave lorsque la souris est difficile à atteindre et que l'utilisateur doit maintenir le bras en extension et sans appui pour la manipuler. Tendre le bras continuellement dans cette position cause de la douleur et de la fatigue. Cette tension peut fatiguer les muscles du haut du dos, des épaules et du cou. De nombreux utilisateurs de souris adoptent des positions inconfortables et une mauvaise posture qui peut fatiguer le bas du dos.
Conseils pour prévenir l"
vendredi 31 octobre 2008
Réponses SST: Microorganismes résistant aux médicaments
Risques biologiques
Microorganismes résistant aux médicaments
Qu'est-ce que les microorganismes résistants aux médicaments?
Les microorganismes résistant aux médicaments, ou pharmacorésistants, sont des bactéries ou d'autres organismes qui ont acquis une résistance à certains médicaments. En d'autres mots, un médicament particulier n'est plus capable de tuer ou de limiter la multiplication d'une bactérie ou d'un organisme spécifique. On emploie également d'autres expressions telles l'antibiorésistance, la résistance aux antibactériens et la résistance aux antimicrobiens pour décrire cette situation.
Voici quelques exemples de microorganismes et de bacilles résistant aux médicaments :
* Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et à l'oxacilline
* Entérocoques résistant à la vancomycine (ERV)
* Bêta-lactamases à large spectre résistant aux céphalosporines et aux monobactams (BLSE)
* Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline (SPRP)
* Staphylococcus aureus de sensibilité diminué aux glycopeptides (GISA)
* Staphylococcus aureus de résistance intermédiaire à la vancomycine (SARIV)
* Staphylococcus aureus résistant à la vancomycine (SARV) (n'existe pas encore, mais on croit qu'il émergera ou évoluera à partir du SARIV), ainsi que
* Mycobacterium tuberculosis (responsable de la tuberculose à bacilles multirésistants (MDR).
Est-ce que les microorganismes résistant aux médicaments constituent un nouveau problème?
Non. Les souches de Staphylococcus aureus résistant à la pénicilline ont été identifiées pour la première fois dans les années 1940. L'utilisation répandue des antibiotiques ainsi que l'évolution naturelle de la bactérie au fil du temps ont entraîné l'émergence d'un certain nombre de souches résistant aux médicaments.
Est-ce que je tomberai malade si je suis mis en contact avec un microorganisme pharmacorésistant?
Pas nécessairement. Si vous êtes malade, vous serez considéré comme étant infecté. Le terme « infection » signifie qu'un organisme ou une bactérie est présente à la surface ou à l'intérieur de votre corps et qu'elle est responsable de la maladie ou de tout autre état pathologique.
Dans certains cas, il est possible que l'organisme soit présent sans causer de maladie; un tel phénomène est appelé « colonisation». Par exemple, on retrouve fréquemment le Staphylococcus aureus dans différents endroits du corps, dont le nez. La colonisation atteint rarement le stade de l'infection, à moins que la bactérie ne se propage à une partie du corps qui est plus vulnérable.
Quels sont les facteurs de risque d'infection ou de colonisation par les microorganismes résistant aux médicaments?
En général, les personnes en santé sont exposées à de faibles risques de colonisation ou d'infection. Des contacts ordinaires, comme serrer dans ses bras ou toucher une personne infectée par un microorganisme pharmacorésistant, sont considérés inoffensifs, selon les Centers for Disease Control and Prevention en 2000. Toutefois, si vous êtes à l'hôpital, il est toujours important de vous laver les mains avant de quitter la chambre du patient (ou lors de la visite d'une personne infectée ou colonisée afin de prévenir la propagation du microorganisme).
Les risques de colonisation et d'infection augmentent toutefois en présence de diverses conditions, notamment :
* une maladie grave pré-existante
* une maladie ou un état pathologique sous-jacent tel que
o maladie chronique du rein
o forme insulinodépendante de maladie vasculaire
o dermatite ou lésions cutanées
* exposition antérieure à des agents antimicrobiens
* traitements effractifs comme la dialyse ou le cathétérisme
* visites répétées dans un établissement de santé
* séjour prolongé dans un hôpital
* colonisation antérieure par un microorganisme résistant aux médicaments
* âge avancé ou traitement immunosuppresseur.
Comment les microorganismes résistant aux médicaments se propagent-ils?
Les microorganismes pharmacorésistants se propagent de la même façon que les autres bactéries ou organismes. Le contact direct de la peau avec les mains et le contact, par le toucher, avec des surfaces ou des appareils contaminés par les liquides organiques d'une personne infectée constituent les voies d'exposition les plus courantes.
Quels sont les moyens de prévenir la propagation des microorganismes pharmacorésistants?
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) affirment que le risque de propagation de ces organismes à l'extérieur de l'hôpital ou d'un centre de soins est faible et que les risques d'infection des personnes en santé sont très faibles. Un des meilleurs moyens de circonscrire la propagation de bactéries, d'organismes ou d'autres infections est de se laver les mains avec du savon et de l'eau tiède pendant au moins 10 à 15 secondes. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter au document Réponses SST intitulée Lavage des mains : Réduire le risque d'infections courantes.
Lorsque vous visitez une personne dans un établissement de santé tel un hôpital ou un centre de soins de longue durée, vous devriez :
* vous laver les mains avant de quitter la chambre de cette personne,
* porter des gants jetables, si vous pensez qu'un contact avec des liquides organiques est possible, et enfiler une robe d'hôpital en cas de contact plus important.
À l'extérieur de l'établissement de soins, si vous êtes mis en contact avec une personne infectée ou colonisée (en soignant une personne infectée à la maison ou en donnant les premiers soins), les CDC recommandent de prendre les précautions suivantes :
* Les personnes soignantes doivent se laver les mains avec du savon et de l'eau après un contact physique avec la personne infectée et avant de quitter la maison.
* Les serviettes utilisées pour s'assécher les mains après un contact doivent être lavées avant toute réutilisation.
* Des gants jetables doivent être portés s'il y a possibilité de contact avec les liquides organiques d'une personne infectée et les mains doivent être lavées à nouveau après le retrait des gants.
* Les draps doivent être remplacés par des draps propres dès qu'ils sont souillés, et à intervalles réguliers.
* L'environnement du patient doit être nettoyé régulièrement et chaque fois qu'il est souillé par des liquides organiques ou des matières fécales. Pour ce faire, un désinfectant commercial ou une solution composée d'une partie d'agent de blanchiment pour 100 parties d'eau est recommandé.
* Les médecins et le personnel soignant doivent être avisés que le patient est colonisé ou infecté par un organisme résistant aux médicaments.
Quelles précautions doivent être prises si je travaille dans un hôpital?
Comme un travailleur de la santé s'occupera de plusieurs patients pendant son quart de travail, il importe qu'il prenne certaines précautions afin de circonscrire la propagation de l'infection. Vous devriez vérifier avec votre service de prévention des infections si des exigences spécifiques s'appliquent.
En général, ces exigences comprennent :
* L'isolement : lorsqu'un patient se voit attribuer une chambre privée ou lorsqu'il partage une chambre avec d'autres personnes atteintes de la même infection.
* L'imposition de restrictions relatives au déplacement et au transfert d'un patient.
* Le port de gants et le lavage des mains : porter des gants et se laver les mains après un contact, particulièrement un contact avec les liquides organiques. Il peut être nécessaire de changer de gants et de se laver les mains entre deux interventions auprès du même patient afin de prévenir la contamination croisée de différentes parties du corps.
* Les masques et les robes d'hôpital : selon le degré de contact avec les liquides organiques ou les matières fécales, le port de l'ensemble ou d'une partie de ces vêtements de protection sera exigé.
* L'utilisation adéquate de l'équipement : assurez-vous que tout équipement utilisé est adéquatement nettoyé, désinfecté ou jeté. Les surfaces de l'équipement présent dans les chambres des patients doivent également être nettoyées et désinfectées.
* Un équipement spécial « assigné en propre » peut être exigé : les instruments utilisés tels les stéthoscopes, les chaises percées et les thermomètres peuvent être réservés à un seul patient ou à un groupe restreint de patients.
* La manipulation et le nettoyage adéquat des vêtements et de la literie.
* Des mesures spéciales peuvent être prises pour la vérification et la surveillance en ce qui concerne la propagation de l'infection.
Dernière mise à jour du document le 13 mars 2003
Droit d'auteur © 1997-2006 Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail
lundi 8 septembre 2008
Fluides pour le travail des métaux
Qu'est-ce qu'un fluide pour le travail des métaux? Par fluides pour le travail des métaux, on désigne une série d'huiles et d'autres liquides qui refroidissent et lubrifient des pièces à usiner en métal pendant leur façonnage, leur meulage, leur polissage, etc. Ces fluides réduisent la chaleur et la friction entre l'outil de coupe et la pièce usinée tout en prévenant le brûlage des surfaces et le dégagement de fumée. L'application de fluides pour le travail des métaux améliore également la qualité de la pièce usinée en débarrassant continuellement tant l'outil employé que la surface de la pièce des particules fines, des copeaux et des limailles métalliques qui s'y accumulent. (Les limailles sont les petits fragments de métal enlevés à la surface de la pièce usinée par l'outil de coupe.) Oui. Les fluides pour le travail des métaux peuvent être composés d'un grand nombre de produits et d'additifs distincts; on les divisent néanmoins en quatre grandes catégories.
Bien que la composition des fluides regroupés dans chacune de ces familles varie considérablement, tous ces produits peuvent contenir divers agents d'addition, notamment :
Oui. Des nitrosamines peuvent se former dans les fluides destinés au travail des métaux lorsqu'ils sont stockés durant de longues périodes. Les nitrosamines se forment lentement dans ces fluides à base d'eau et peuvent être attribués à l'action combinée des nitrites présents dans les fluides, du revêtement intérieur des contenants de stockage et des oxydes d'azote contenus dans l'air. Le recyclage des fluides pour le travail des métaux peut amplifier le problème si une quantité additionnelle de réactifs est ajoutée. La présence de contaminants favorisant la croissance microbienne (bactéries, champignons et moisissures) dans ces fluides à base d'eau demeure une importante préoccupation. Les bactéries peuvent causer une dégradation de l'émulsion et modifier les propriétés des fluides destinés au travail des métaux. Bien que des biocides soient additionnés à ces fluides pour limiter la croissance microbienne, les biocides eux-mêmes peuvent être nocifs. Les autres sources de contamination englobent les huiles < Ces fluides peuvent également être contaminés par de petites particules des pièces ou d'alliage, les particules fines, les copeaux et les limailles par exemple, qui se détachent des pièces durant leur usinage. Les métaux couramment utilisés sont l'acier et les alliages de nickel, de cobalt et de chrome. Un autre phénomène, dont on connaît mal l'importance, peut causer une surchauffe des fluides de coupe au cours de leur circulation, habituellement au point de rencontre de l'outil de coupe et de la pièce de métal usinée, et la température du fluide peut augmenter suffisamment pour entraîner la formation d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), parfois appelés hydrocarbures poly-aromatiques. Les fluides pour le travail des métaux peuvent encore être contaminés par l'eau, les produits de nettoyage servant à l'entretien ménager et divers autres produits présents sur les lieux de travail. Un recyclage inadéquat de certains produits ou l'ajout intempestif de fluides tels que des huiles lubrifiantes souillées peut altérer la composition d'un fluide destiné au travail des métaux. Les fluides pour le travail des métaux peuvent pénétrer dans le corps humain de diverses façons :
Les fluides servant au travail des métaux ont été associés avec de nombreux problèmes de santé. La dermatite de contact est le problème cutané le plus souvent signalé et peut se traduire par des brûlures, des démangeaisons et la formation de vésicules sur la peau tandis que l'inhalation de brouillards peut être une cause d'asthme et d'irritation pulmonaire (pneumopathie d'hypersensibilité), de bronchite chronique et d'une réduction de la fonction pulmonaire. On observe également que certains fluides pour le travail des métaux sont associés à un risque accru de certains cancers affectant, en outre, le larynx, le rectum, le pancréas, la peau, le scrotum et la vessie. Comme la période de temps écoulée entre l'exposition et l'apparition de la maladie dépasse souvent 20 ans, la plupart des risques sont attribués aux fluides pour le travail des métaux utilisés au milieu des années 1970 ou avant. La composition de ces fluides a été sensiblement modifiée et la quantité de contaminants entrant dans leur fabrication a été considérablement réduite au cours des dernières décennies, d'où la difficulté d'évaluer le risque de cancer attribuable aux expositions plus récentes. De façon générale, le type et la gravité des problèmes de santé dépendent des facteurs suivants :
Les principales atteintes à la santé peuvent être regroupées sous trois volets - les affections cutanées, les problèmes respiratoires et les cancers - et sont examinées plus en détails. Affections cutanéesTous les types de fluides pour le travail des métaux peuvent causer une irritation dermique. Si vous avez souffert d'eczéma grave en bas âge, vous êtes exposé à un risque élevé de dermatite au contact de ces fluides. Une personne peut être exposée en s'immergeant les mains dans le fluide ou en manipulant des pièces, des outils et du matériel recouvert de ce fluide. Elle peut aussi être éclaboussée de fluide si les gardes ou les protections des machines ont été retirés ou ne sont pas adéquats. Les vêtement souillés par les fluides, un mauvais entretien des lieux et une hygiène personnelle déficiente contribuent également aux expositions dermiques. Les dermatites de contact irritant ou allergique ont été signalées à la suite d'une exposition aux fluides solubles, synthétiques et semi-synthétiques utilisés pour le travail des métaux. Ces dermatites peuvent être causées par ce qui suit :
Les affections cutanées associées aux fluides de coupe englobent :
De plus, les petites copeaux métalliques (particules fines et limailles) produits durant l'usinage des pièces peuvent endommager la peau et aggraver les irritations existantes. L'affection cutanée peut entraîner une incapacité si elle n'est pas traitée ou encore si l'employé continue de travailler sans autres précautions. Problèmes respiratoiresUne augmentation du nombre d'états asthmatiques liés au travail, de bronchites, d'irritations des voies respiratoires et de difficultés respiratoires est souvent constatée chez les personnes exposées aux fluides pour le travail des métaux. L'exposition aux brouillards, aux aérosols et aux vapeurs peut aggraver les difficultés respiratoires existantes. On ne peut établir clairement si ces problèmes respiratoires sont causés par des composants spécifiques de ces fluides, par des contaminants qu'ils contiennent, par les organismes issus de la croissance microbienne ou la dégradation qu'elle engendre, ou encore par une combinaison de ces différents facteurs. L'asthme attribuable aux fluides pour le travail des métaux, par exemple, est plus régulièrement signalé en présence de fluides synthétiques, bien que ce problème apparaisse également chez les travailleurs exposés aux huiles solubles et aux fluides de coupe. L'importance de l'exposition dépend ainsi de la proximité des machines et des équipements, de la nature des travaux d'usinage exigeant ou non l'emploi d'outils à grande vitesse et l'exécution de coupes profondes, de la présence d'une enceinte isolant la machine de l'atmosphère extérieur et du rendement des appareils de ventilation. Une pression élevée ou l'application d'une quantité excessive de fluide, la contamination du fluide (par les huiles résiduelles), le choix d'un fluide ne convenant pas et un entretien déficient sont également la cause d'exposition plus importantes. La contamination bactérienne peut entraîner une irritation des voies respiratoires ou des états pseudogrippaux; elle peut aussi aggraver une condition asthmatique et irriter les yeux, le nez et la gorge (causant des maux de gorge; l'échauffement, le larmoiement et la rougeur des yeux; un fort écoulement nasal et des saignements de nez; de la toux et une respiration sifflante; et enfin un essoufflement). Par exemple, la pneumopathie d'hypersensibilité est une réaction pulmonaire de type allergique pouvant être causée par une exposition à des organismes microbiens. Cette pneumopathie se caractérise par des frissons, de la fièvre, une difficulté à respirer et une toux creuse semblables aux symptômes d'un rhume dont on ne parvient pas à se défaire. Si elle n'est pas traitée, la pneumopathie d'hypersensibilité peut causer des lésions irréversibles aux poumons. CancersLes cancers souvent associés à une exposition aux fluides pour le travail des métaux touchent le rectum, le pancréas, le larynx, la peau, le scrotum, l'oesophage et la vessie. Le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) des États-Unis indique que les études menées antérieurement n'établissent pas de liens clairs entre les types précis de cancers imputables aux fluides pour le travail des métaux. Ce manque d'uniformité provient probablement du grand nombre de fluides utilisés pour les travaux métallurgiques et de contaminants entrant dans leur fabrication d'une part, et, d'autre part, de l'absence de renseignements détaillés concernant l'exposition des travailleurs à ces divers fluides. Comme la période de latence (temps écoulé entre la première exposition et les manifestations de la maladie) pour le cancer est souvent de 20 ans ou plus, les problèmes de santé visés par les études récentes sont probablement associés aux premières formules régissant la composition des fluides pour le travail des métaux (utilisées au milieu des années 1970 ou avant). Les fluides employés avant 1985 pouvaient, par exemple, contenir des nitrites, des huiles peu raffinées à base d'hydrocarbures et d'autres produits chimiques rayés de ces formules par la suite à cause de leurs effets nocifs sur la santé. Les risques de cancer ont probablement diminué, mais les données recueillies ne nous permettent pas encore d'étayer cette affirmation. Le risque de cancer est généralement pris en compte en présence de ce qui suit :
Le fournisseur ou le fabricant d'un fluide servant au travail des métaux peut vous transmettre la fiche signalétique (FS) qui vous fournira tous les renseignements concernant les ingrédients entrant dans la composition du produit ainsi que les risques relatifs à la santé et à la sécurité des personnes et de leur environnement. Il importe donc de surveiller la contamination causée par les fluides pour le travail des métaux et d'adopter de saines méthodes de travail qui contribueront à réduire le plus possible la contamination de ces fluides. Dans l'ensemble, une grande variété de matières dangereuses combinées selon des concentrations diverses entrent dans la composition des fluides pour le travail des métaux. Les risques que posent ces produits chimiques varient en fonction du procédé de fabrication retenu ainsi que des éventuelles modifications qu'ils subiront à la suite d'un raffinage, d'un recyclage, d'une dégradation, d'un traitement de récupération ou de réactions potentielles entre les différents composants combinés. Étant donné cette grande variété des fluides pour le travail des métaux, il est préférable de prendre les précautions nécessaires pour travailler avec ces produits de façon sécuritaire et pour minimiser toute exposition, quel que soit le type de fluides utilisés. Les mesures de précautions recommandées sont les suivantes :
Produits de substitution
Mesures d'ingénierie Conception et utilisation adéquates des procédés faisant appel aux fluides pour le travail des métaux
Isolement
Ventilation efficace
Entretien adéquat des machines et des équipements
Emploi approprié des biocides
Mesures administratives De saines méthodes de travail sont généralement établies en fonction des mesures suivantes.
Équipement de protection individuelle (ÉPI) Les mesures d'ingénierie doivent toujours avoir préséance sur les équipements de protection individuelle, mais, dans certaines conditions, ces derniers demeurent néanmoins nécessaires. La formation donnée aux employés doit leur enseigner dans quelles circonstances ils doivent avoir recours à des vêtements ou des équipements de protection individuelle, quelles pièces d'équipement leur assureront la protection requise, la manière de les endosser et de les retirer, les limites de la protection ainsi obtenue ainsi que les soins et l'entretien appropriés de ces équipements. L'équipement de protection individuelle recommandé en présence de fluides pour le travail des métaux et de procédés métallurgiques doit être sélectionné en fonction de ce qui suit :
Ainsi, certains travailleurs peuvent avoir besoin de gants, de manchettes protectrices, d'un tablier, d'une protection oculaire (lunettes et/ou écran facial), de vêtements résistant aux produits chimiques et de casques de sécurité. À l'inverse cependant, il se peut que les équipements ne soient pas appropriés à toutes les situations : prenons les gants, par exemple, qui peuvent se coincer entre des pièces mobiles ou les pièces à usiner. Une analyse des risques liés à la tâche à effectuer doit être minutieusement exécutée au préalable. Les appareils de protection respiratoire répertoriés dans la classe « Résistant aux produits pétroliers » (classe R) ou « À l'épreuve des produits pétroliers » (classe P) doivent être sélectionnés selon les besoins. Le niveau de contaminants en suspension dans l'air doit déterminer s'il faut porter un appareil respiratoire à adduction d'air filtré et à demi-masque, muni d'un filtre HEPA, y compris les filtres des séries R ou P (dans le cas de brouillards d'huile de moins de 50 mg/m3), ou tout appareil respiratoire à adduction d'air filtré alimenté par pile équipé d'un masque ou d'une cagoule et d'un filtre HEPA (dans le cas de brouillards d'huile de moins de 125 mg/m3). Il faut garder en tête que des risques d'un tout autre ordre peuvent aussi être associés aux fluides pour le travail des métaux : citons, en guise d'exemple, la protection contre les incendies nécessaire dans les installations faisant appel aux fluides de coupe. Les fiches signalétiques et les documents techniques doivent être lus avec soin afin de bien comprendre les risques que posent les produits présents sur les lieux, de savoir comment les utiliser au travail de façon sécuritaire et ce qu'il faut faire lors d'un déversement accidentel ou d'une situation d'urgence. Droit d'auteur © 1997-2006 Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail |
Recherche Réponses SST | ||
vendredi 2 mai 2008
Service de gestion sur le Web visant à améliorer la santé et la sécurité des travailleurs
Ce que fait le CCHST
| ||||
|